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Le financement européen des puces est très insuffisant selon le ZVEI

Le financement européen des puces est très insuffisant selon le ZVEI

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Par Peter Clarke, A Delapalisse



Les subventions, telles que celles accordées sous les auspices de la loi européenne sur les puces, produisent des résultats bénéfiques, mais l’Europe doit faire plus et sur un front plus large si elle veut être compétitive à l’échelle mondiale, déclare l’organisme industriel ZVEI.

Le Zentralverband Elektrotechnik und Elektronikindustrie eV est l’association allemande des fabricants de matériel électrique et électronique.

Un rapport produit pour le ZVEI par Tanjeff Schadt, partenaire d’un cabinet de conseil appelé Strategy&, indique que l’investissement de l’État dans la microélectronique est financièrement rentable, mais que l’objectif de l’Union européenne d’atteindre 20 % de la capacité de fabrication de puces d’ici 2030 ne peut être atteint avec le niveau de soutien actuel.

Perte de parts de marché au niveau mondial

Selon le ZVEI, la part de l’Europe dans la capacité mondiale de production de puces électroniques passera de 8,1 % actuellement à 5,9 %, car d’autres régions en font plus. « L’Europe est menacée d’un nouveau déclin de ses capacités de production et pourrait devenir un pion des intérêts géopolitiques des puissances », a averti Gunther Kegel, président du ZVEI, dans un communiqué.

L’auteur de l’étude, M. Schadt, a déclaré que les fonds utilisés pour la microélectronique ont un rendement élevé et sont amortis en l’espace de neuf à douze ans.

Les plans d’investissement actuels devraient permettre d’augmenter la valeur ajoutée brute annuelle en Europe de 33 milliards d’euros, soit 7,9 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires par an, et de créer 65 000 emplois en Europe, dont 49 000 en Allemagne. Chaque emploi direct crée six autres emplois tout au long de la chaîne de valeur, a estimé M. Schadt.

« Les chiffres montrent clairement que l’investissement est rentable et qu’il crée la base de la compétitivité et de la force d’innovation de l’Europe. Nous constatons une croissance économique et une croissance de l’emploi sur l’ensemble de la chaîne de valeur », a déclaré M. Schadt dans son communiqué.

N’oubliez pas les PCB

M. Kegel a déclaré que les engagements financiers actuels ne peuvent constituer qu’une première étape et doivent être augmentés et appliqués à l’écosystème plus large de la microélectronique.

« Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser fondre nos parts de marché dans le domaine des circuits imprimés et de la fabrication de produits électroniques », a déclaré M. Kegel. La part de marché de l’UE sur le marché mondial des circuits imprimés est nettement inférieure à 5 %, 85 à 90 % du volume de production mondial étant produits en Chine et à Taïwan.

Liens et articles connexes :

www.zvei.org

Articles de presse :

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