NXP supprime 1600 emplois
NXP Semiconductors prévoit de réduire ses effectifs de 5 %, ce qui pourrait représenter jusqu’à 1 600 emplois.
Cette décision fait suite à une réduction similaire de 6 % des postes chez STMicroelectronics.
« NXP continue de naviguer dans un environnement de marché cyclique difficile, en faisant évoluer stratégiquement les investissements de l’entreprise dans la R&D et l’innovation pour répondre à la dynamique changeante du marché et apporter de la valeur à ses clients, partenaires et membres de l’équipe, aujourd’hui et à l’avenir », a déclaré l’entreprise à eeNews Europe/ECInews.
« En accord avec sa stratégie et la redéfinition des priorités d’investissement qui en découle, NXP a entamé une réduction ciblée des rôles dans certains domaines de l’entreprise représentant moins de 5 % de notre effectif mondial, tout en recrutant pour des rôles essentiels afin de favoriser les opportunités de croissance à long terme. Ainsi, le nombre de membres de l’équipe NXP restera relativement stable ». Ce nombre est actuellement de 33 000.
Pour l’ensemble de l’année civile 2024, le chiffre d’affaires s’est élevé à 12,61 milliards de dollars, soit une baisse de 5 % par rapport à l’année précédente, en raison de la chute de son segment le plus important, l’automobile.
« Bien que le second semestre 2024 ne se soit pas déroulé comme nous l’avions initialement prévu, nous nous sommes rigoureusement concentrés sur ce qui est sous notre propre contrôle afin de minimiser l’impact sur notre performance financière », a déclaré Kurt Sievers, PDG de NXP Semiconductors.
« Dans le secteur automobile, le chiffre d’affaires annuel s’est élevé à 7,15 milliards de dollars, soit une baisse de 4 % par rapport à l’année précédente, reflétant principalement la baisse de la production automobile en Europe et au Japon, exacerbée par la résorption des stocks chez les clients occidentaux de niveau 1, dans un contexte de demande automobile incertaine. »
Il s’attend à ce que le premier trimestre 2025 soit encore en recul, avec une baisse de 9 %. L’entreprise a récemment contracté un emprunt d’un milliard d’euros pour financer des projets de recherche et de développement jusqu’en 2026.
« La visibilité que nous avons est vraiment, vraiment faible. Compte tenu des faibles délais de commande, il y a beaucoup d’affaires tournantes et les clients passent leurs commandes très tard », a-t-il déclaré.
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