La Chine restreint l’accès de l’Occident au Gallium et au Germanium
La Chine a déclaré qu’elle imposerait des contrôles à l’exportation sur le Gallium et le Germanium utilisés dans la fabrication de semiconducteurs et d’autres composants électroniques, dans une apparente escalade de la tension entre la Chine et les États-Unis et ses alliés.
Le ministère du commerce (MOFCOM) et l’administration générale des douanes (GAC) ont publié lundi des avis indiquant qu’à partir du 1er août, huit articles liés au gallium et six articles liés au germanium ne pourront être exportés sans l’approbation de l’État. C’est ce qu’affirme le Global Times, un journal publié par le parti communiste chinois.
La raison invoquée est la nécessité de « sauvegarder la sécurité et les intérêts nationaux ».
Toutefois, le rapport du Global Times a attiré l’attention sur la récente décision du gouvernement néerlandais d’ajouter les équipements de lithographie dans l’ultraviolet profond à la liste des exportations d’équipements de fabrication de semiconducteurs nécessitant une licence (voir ASML see export controls on latest DUV lithography equipment). Cela fait presque un an que le gouvernement américain a soulevé la question (voir Les États-Unis cherchent à étendre l’interdiction des ventes d’ASML en Chine).
Le gallium Ga et le germanium Ge sont tous deux essentiels à la fabrication de certains semiconducteurs de puissance et de l’optoélectronique. La Chine représentait environ 98 % de la production mondiale de gallium en 2022 et elle était également le premier producteur mondial de germanium en 2022, selon l’US Geological Survey.
La Chine a demandé aux Pays-Bas de continuer à lui fournir des équipements de fabrication de puces. Cette demande vise les équipements d’ASML qui est le leader mondial pour les équipements de production EUV.
Liens et articles connexes :
Global Times article
Articles de presse :
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