
Baptisées Chronos, ces horloges quantiques seront utilisables dans un grand nombre d’applications civiles ou de défense. Leur très haute stabilité, inférieure à une seconde de décalage sur plusieurs dizaines de milliers d’années permettra aux systèmes électroniques de défense de s’affranchir des signaux GNSS (Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites – GPS, Galileo…) lorsque ce signal n’est plus disponible, par exemple lorsqu’il est volontairement brouillé.
Les signaux de synchronisation satellite sont indispensables au fonctionnement de toutes les infrastructures et l’Europe avec Galileo, s’est dotée de sa propre constellation afin d’assurer son indépendance et sa souveraineté. La technologie GNSS fournit la référence de temps pour toutes nos infrastructures critiques qui deviendraient rapidement inopérantes sans celle-ci : réseaux 4G/5G, Internet, transports aériens ferroviaire, réseaux d’énergies, transactions bancaires mondiales, trading haute-fréquence, satellites, etc. Cette ultra-dépendance impose la mise en place de systèmes de secours permettant de maintenir opérationnelles nos infrastructures civiles et militaires en cas de disparition ou d’indisponibilité du signal.
Avec son site industriel de Vélizy-Villacoublay et son centre de recherche de Palaiseau (TRT), Thales dispose de tous les moyens pour la fabrication du cœur atomique et optique de ces futures horloges quantiques.
Syrlinks est spécialisée dans les radiocommunications par satellites, les systèmes de radionavigation ainsi que dans les horloges atomiques miniatures. L’entreprise a équipé les 650 satellites de l’opérateur américain OneWeb et elle développera le cerveau électronique de Chronos et garantira sa très haute précision temporelle. Enfin, le CNRS, par l’intermédiaire de ses laboratoires du Syrte (Observatoire de Paris) et de Femto-ST (Université de Franche-Comté), fournira l’accompagnement scientifique indispensable à la réussite de ce développement.
