Un nouveau chapitre pour Lacroix
Fin mars 2022, Lacroix annonce la mise en route officielle de sa nouvelle usine Symbiose installée à Beaupréau-en-Mauges (49). Projet porté par l’activité Electronics de Lacroix, qui détient une expertise dans la conception et production d’ensembles électroniques, comme des systèmes embarqués et des objets connectés industriels, l’usine Symbiose constitue la vitrine de sa stratégie Smart Industry. Cette dernière décrit ce que devrait être l’industrie électronique en 2025.
En misant sur la digitalisation et l’automatisation, Symbiose s’appuie sur des experts industriels pour se positionner sur des besoins de production à grands volumes de cartes électroniques ou à forte complexité. Ce projet est un exemple de réindustrialisation du territoire, et permet aux clients spécialisés dans les secteurs de l’industrie, de la domotique, de l’automobile, de l’aéronautique et de la défense de relocaliser leur production en France. L’usine inclut également les standards de l’industrie 4.0, respectueuse de l’environnement et pensée pour l’épanouissement de ses collaborateurs.
Symbiose puise sa force auprès des 460 collaborateurs et dans son ancrage territorial au sein des Pays de la Loire. L’usine s’appuie également sur la puissance d’un écosystème d’experts industriels reconnus qui soutiennent le projet. Implantée à Beaupréau-en-Mauges dans le Maine-et-Loire, elle se situe à seulement quelques kilomètres de l’ancienne usine, devenue obsolète.
Symboliser le renouveau de l’industrie en France
Avec cette nouvelle unité industrielle, l’ambition de Lacroix est simple : proposer la première usine électronique du futur, gage d’excellence, et devenir le fer de lance d’un renouveau de l’industrie en France
Pour Vincent Bedouin, Président-directeur général de Lacroix, « Symbiose représente un terrain d’expérimentation et de savoir-faire d’excellence au service des industriels français. Ces choix traduisent la volonté de gagner en compétitivité tout en relocalisant un savoir-faire dans le but de réduire la dépendance de la France vis-à-vis des pays étrangers ».
En effet, la création de cette nouvelle usine traduit la volonté de nombreux acteurs industriels dont Lacroix de (re)localiser la production afin de réduire la dépendance de la France à l’étranger pour certaines technologies clés et favoriser ainsi l’émergence de nouvelles structures compétitives dans le domaine de la sous-traitance électronique. Cela implique de créer des champions avec une taille critique plus importante au niveau français et européen, et en parallèle de travailler en écosystèmes et en consortium, à travers par exemple le Technocampus électronique d’Angers. L’écosystème ouvert de Lacroix constitue l’une de ses grandes forces notamment grâce au travail inter-filières via les CSF (Comités Stratégiques de Filière) mené ces dernières années.
Une usine connectée
Coté digitalisation, l’implémentation de la norme IPC-CFX (Connected Factory Exchange) permet de rendre l’usine totalement « connectée » grâce à l’interconnexion de toutes ses machines et ses logiciels. Ce protocole de communication universelle permet d’accéder à des transferts de données simplifiés avec un meilleur suivi détaillé de leur production en temps réel. En effet, les machines communiquent entre elles et des indicateurs visibles en temps réel permettent d’intervenir immédiatement dans le processus de production. Les équipes peuvent ainsi réagir à la moindre alerte et améliorer leur process. Lacroix et son partenaire Europlacer sont parmi les premiers à déployer l’IPC-CFX sur des machines de placement de composants.
Une usine pour la région
Lacroix a réalisé un pas déterminant en choisissant la commune de Beaupréau-en-Mauges pour accueillir le nouveau site industriel. Ce site devant répondre aux critères suivants :
- Proximité d’axes routiers, de Nantes et d’Angers,
- Présence d’une zone industrielle regroupant crèches, restaurants et hôtels,
- Proximité avec l’ancien site, pour maintenir les 460 emplois actuels, et les relations avec les partenaires régionaux.
Tout en conservant les emplois existants, ce projet incarne la promesse de sortir d’un cadre obsolète pour s’orienter vers l’implantation de processus industriels innovants et contemporains, dans un nouveau cadre géographique plus attractif pour les futurs nouveaux talents que l’usine entend attirer. L’implantation dans ce nouveau lieu renforce la politique de croissance et d’attractivité de la région.
D’ici 2027, l’investissement total atteindra 32.5 M€ dont une subvention France Relance de 800 k€ et une contribution Bpifrance de 15 M€.