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Photodiode pour capteurs de conditionnement physique

Photodiode pour capteurs de conditionnement physique

Nouveaux produits |
Par Alain Dieul



Depuis plusieurs années, des capteurs d’accélération pour compter le nombre de pas qu’une personne ont été intégrés dans les tapis de course. Aujourd’hui, grâce aux capteurs optiques, il est possible de surveiller la forme physique en mesurant la fréquence cardiaque et les niveaux d’oxygène dans le sang. A l’avant garde de ces avancées technologiques, la technologie IRED propriétaire se distingue par une plus grande efficacité tout en nécessitant moins d’espace de stockage et d’énergie.

Version évoluée de la photodiode SFH 2440, cette IR Topled offre une sensibilité spectrale optimisée pour la lumière visible et permet des mesures plus précises du rythme cardiaque à l’aide de lumière rouge ou verte. Elle apporte aux intégrateurs la possibilité de concevoir des capteurs plus compacts, tout en préservant la qualité de signal élevée offerte par la version précédente.
Les propriétés électriques et optiques de ces deux composants sont identiques. Avec sa courte durée de commutation de 90 nanosecondes, la sensibilité spectrale est optimisée pour la lumière visible, avec une sensibilité maximale à 620 nanomètres. Par contre, dans la gamme spectrale infrarouge, la sensibilité des deux modèles est fortement atténuée.

Extrêmement compact, ce dernier modèle s’intègre particulièrement bien aux capteurs optiques mesurant la fréquence cardiaque, par exemple celle du poignet.


« Le nouveau IR Topled D5140 fonctionne en émettant la lumière visible sur la surface de la peau, dont une partie est absorbée ou réfléchie par le détecteur. Comme le sang artériel absorbe plus de lumière que le tissu autour, la force du signal du détecteur change avec le volume de sang à travers lequel passe la lumière. La périodicité du signal indique la fréquence cardiaque, » explique Chris Goeltner, spécialiste des produits infrarouges chez Osram Opto Semiconductors. « Cependant, la lumière infrarouge qui brille sur le point de mesure depuis « les environs », se disperse dans le corps et  atteint la photodiode. En pratique, le capteur, constitué d’une source lumineuse juxtaposée et d’un détecteur, est situé directement sur la peau, généralement sur le poignet ou les doigts. Selon l’emplacement, la mesure est effectuée à des longueurs d’onde différentes, la lumière verte s’est révélée comme la meilleure option pour le poignet et la lumière infrarouge, pour le doigt. »

www.osram.com/health-monitoring-and-fitness-tracking

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