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Gilles Benhamou, Président d’Asteelflash

Gilles Benhamou, Président d’Asteelflash

Interviews |
Par eeNews Europe



ECI : Pouvez-vous nous rappeler comment est née l’entreprise Asteelflash et quelle est son importance aujourd’hui ? Par ailleurs, quelle est votre structure financière ?
Gilles Benhamou : Créée en 1999, Asteelflash s’est rapidement développée à la fois de manière organique ou par acquisition, notamment par l’achat des groupe américains " Flash Electronics " en Février 2008 et Catalyst Manufacturing Services Inc. en Janvier 2012. La structure financière d’Asteelflash est celle d’une entreprise saine conservant une trésorerie positive.

ECI : Comment percevez-vous aujourd’hui le marché national de la sous-traitance électronique, et pourquoi, alors que le secteur était en pleine crise, avez-vous investi dans des unités de production en France ? Comment avez réussi à rentabiliser des unités de production qui ne l’étaient apparemment plus ?
Gilles Benhamou : Le marché national de la sous-traitance électronique est aujourd’hui en forte expansion avec une croissance de 8,5% pour l’année 2011 selon iSuppli. Nous avons investi dans des unités de production en France pour deux raisons. Prenons par exemple, l’acquisition de TES :
– Premièrement, l’activité de Langon (anciennement TES) correspond aux segments de marché dans lesquels Asteelflash souhaitait se développer, notamment dans les segments ferroviaire et Mil/Aéro.
– Deuxièmement, avec la proximité du site de Redon (toujours anciennement TES) près de celui de Langon, le groupe prévoit des synergies significatives permettant de sauvegarder 195 emplois. Ainsi, nous avons réussi à rentabiliser des unités de production grâce aux méthodes industrielles que déploient Asteelflash permettant d’assurer des coûts de productivités importants grâce à sa puissance d’achat et sa dimension internationale.

ECI :
Asteelflash s’est développé par de nombreuses acquisitions. Pourquoi les autres entreprises de sous-traitance électronique se désintéressent-elles du marché ?
Gilles Benhamou : Asteelflash a une stratégie mondiale, celle d’être une EMS européenne de dimension internationale. Nous ne nous permettons pas de commenter les stratégies de nos confrères et concurrents.

ECI :
Quelles sont aujourd’hui vos ambitions pour les six sites de production nationaux d’Asteelflash, et que vous apporte l’acquisition récente de Catalyst Manufacturing Services Inc.?
Gilles Benhamou : Concernant les sites d’Asteelflash en France, notre ambition majeure est d’accompagner nos clients dans leur approche de production globale. Assurer des services qualitatifs et de proximités, afin d’accroître notre productivité nationale et internationale, sont au centre de nos priorités. Dans ce contexte, le potentiel de développement de nos sites français et de nos clients nationaux s’avère extrêmement prometteur.
Au travers de l’acquisition de Catalyst Manufacturing Services Inc., nous souhaitons renforcer notre développement commercial sur tout le territoire américain et consolider également notre activité dans des segments professionnels déjà bien établis dans le groupe, notamment le Mil/Aéro, Médical et Industriel tout en amplifiant notre capacité industrielle sur le continent Nord-Américain.

ECI : Comment percevez-vous aujourd’hui le futur du marché national de l’électronique et plus généralement de l’industrie française ? Quelles seraient les mesures à prendre pour réindustrialiser notre pays ?
Gilles Benhamou : Le secteur de la sous-traitance électronique se définit par une forte progression. Dans un contexte qui nous est dressé par la loi, notre tâche en tant que sous-traitants électroniques est de donner le meilleur service, la meilleure compétitivité et la meilleure productivité afin d’accroître notre portefeuille de clients, avec comme finalité d’être vecteur de création d’emplois. En ce sens, le développement d’Asteelflash en France est parfaitement lié à la stratégie internationale du groupe, celle de donner une satisfaction, sur tous les continents, à des sociétés françaises de vocation internationale pour des produits " high mix – low volume ".

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