
Airbus et l’OCCAR mettent l’Eurodrone « sur les rails »
Airbus attendait depuis plusieurs années, le contrat de développement du drone Européen par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement (OCCAR). Le contrat est enfin signé. C’est une étape importante pour le lancement du premier avion militaire autonome 100% européen.
Après des année de discussions et de tergiversations, il était temps que l’Europe se réveil, pour gagner son indépendance dans le domaine stratégique des drones. Largement distancé par les états Unis, Israël et même la Turquie, il va falloir combler le retard technologique qui s’est naturellement creusé avec ces pays et ne plus être dépendant du Reaper américain
L’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne ont signé le contrat de développement du futur drone. Airbus est le chef de file industriel du projet. A ses côtés, l’italien Leonardo et le français Dassault Aviation seront de la partie. D’un montant de 7,1 milliards d’euros, le projet prévoit le développement de l’appareil, la livraison de 60 drones – soit 20 systèmes – et leur entretien pendant cinq ans. L’Allemagne a commandé sept systèmes, l’Italie cinq, avec quatre systèmes chacune, la France et l’Espagne ferment le banc.
Jean-Brice Dumot patron de l’activité militaire d’Airbus a annoncé : » Le premier vol est prévu en 2026 et les premières livraisons en 2028. Ce sera un bimoteur de 30 m d’envergure et d’une masse au décollage de 10 tonnes, avec une endurance de vol d’une vingtaine d’heures. Les missions de l’Eurodrone concerneront des opérations de surveillance, de renseignement, voire de frappe aérienne. Un point important, Il devra avoir la capacité de s’insérer dans le trafic aérien civil.
« Ce programme donnera naissance au système de drone le plus avancé de sa catégorie. Il générera plus de 7 000 emplois hautement qualifiés et renforcera la souveraineté de l’industrie européenne », a déclaré Mike Schoellhorn, président d’Airbus Defense and Space.
