Une rupture choc dans l’ IoT

Technologies | 20 juillet 2020

Par Andre Rousselot

MPUs/MCUs PowerManagement IoT Sensing / Conditioning

Thar Casey est passionné par les sauts de technologie. Qu’il s’agisse d’une aide auditive numérique avec une autonomie de six mois, d’un moniteur cardiaque fœtal, d’un capteur d’empreintes digitales, c’est la nature de rupture qui est la clé pour lui et pour Amber le terrain de jeu c’est l’ IoT.

C’est apparent dans la technologie développée par sa dernière startup, Amber Solutions. Elle a développé une conception d’alimentation qui peut fournir une protection native contre les surtensions pour chaque prise et installer rapidement et facilement des capteurs sans fil dans la maison intelligente, le bureau et l’usine.

«Nous contrôlons l’onde sinusoïdale via logiciel», a-t-il déclaré. «Nous utilisons deux technologies de base, une commutation du CA avec une nouvelle méthodologie, et nous déclenchons 3000 fois plus vite qu’un disjoncteur conventionnel.»

« Nous n’utilisons pas la technologie pour la conversion, nous l’utilisons pour maintenit la connexion et pour le déclenchement. À partir de l’arrivée du courant alternatif, nous vous fournirons un courant continu 0,25 W à 15 W. Notre plage préférée pour l’IoT et la domotique est de 2 à 5W.

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La technologie de rupture consiste à utiliser une simple carte avec une gamme de capteurs et une liaison sans fil qui agit également comme un disjoncteur. Cela peut être rajouté à n’importe quelle prise de courant ou interrupteur d’éclairage afin que la puissance puisse être mesurée dans l’Internet des objets. «Cela signifie que je peux construire un éclairage LED et un détecteur de fumée avec un seul SKU qui fonctionne de 45 V à 600 V», a-t-il déclaré.

La technologie est actuellement construite avec des MOSFET discrets et avec des capteurs séparés et un microcontrôleur sur une carte (comme le montre Casey ci-dessus), et la société a signé huit accords avec de grandes entreprises pour évaluer la technologie. Cette carte prototype est néanmoins une fraction de la taille d’un transformateur.

Ce dont ces entreprises auront besoin déterminera comment la technologie sera intégrée dans une seule puce. » Cela ne nécessite pas de nouvelles fabs ou de nouvelles technologies, c’est en quart de micron (250nm), nous n’avons pas besoin de quelque chose de très avancé », a-t-il déclaré.

à suivre: Fabriquer la puce IoT d’Amber

« Nous n’avons pas encore construit la puce – c’est actuellement en composants discrèts. Comme nous allons travailler avec un grand nombre d’entreprises – et certaines ont leur propre façon de faire, leur propre plate-forme, nous nous adapterons à chacune d’entre elles », a déclaré Casey.

Cela peut inclure différentes liaisons sans fil. La carte comprend actuellement Bluetooth et WiFi, mais Zigbee et Z Wave peuvent être facilement ajoutés. L’utilisation de CMOS standard à faible coût offre une large gamme d’options de fabrication.

«Je ne veux pas concurencer Schneider ou Siemens, ça ne vaut pas le coup. Ce que nous voulons faire, c’est donner de la valeur ajoutée à ces entreprises. Nous leur donnerons les solutions et cela nous permettra de nous concentrer sur la technologie », a-t-il déclaré. Cela commencera par l’octroi de licences, puis passera à la conception des puces.

«Nous allons concevoir la carte pour eux en fonction de ce qu’ils veulent et faire du silicium dans 18 à 24 mois», a-t-il déclaré. « Nous avons fait la conception architecturale de la puce – maintenant je vais sur le marché des circuits intégrés pour la fabrication. »

Une partie du délai est le résultat de problèmes pratiques de certification. «Pour un disjoncteur, les laboratoires d’essais UL et CE veulent une isolation galvanique, nous l’avons donc intégré, mais pour d’autres ce n’est pas nécessaire. Sur les 20 principaux fabricants de produits électroniques, nous parlons à 18 ou 19 d’entre eux et travaillons avec la moitié d’entre eux et 8 accords sont en place en Asie, en Amérique du Nord et en Europe », a-t-il déclaré.

«Tout sera à l’intérieur de la prise, mais à l’intérieur de la prise, nous pouvons apporter 10 fois plus de capteurs avec une protection contre la surtension native et une alimentation dynamique avec CC pour alimenter les capteurs. C’est des dizaines de milliards d’unités. «

L’accent est mis sur les capteurs et la mesure et la surveillance de l’alimentation électrique plutôt que sur les chargeurs. «Les entreprises de sécurité contrôlant des maisons intelligentes utilisent 7 à 10 capteurs, nous pouvons le faire dix fois plus. Il y a la surveillance de l’énergie pour la sécurité et la santé, c’est une amélioration majeure. Je peux mettre un capteur de température, de l’humidité, du monoxyde de carbone sur une carte flexible et ajouter 14, 15 fonctions dans le boîtier éléctrique », a déclaré Casey.

« Nous n’avons pas conçu de prise avec un chargeur USB – le marché n’a pas atteint un point où ils sont satisfaits de la sortie », a-t-il ajouté. « Ils ont commencé avec 5W, puis 15W, 5W maintenant ils veulent 100W. Le marché qui est mûr maintenant c’est les gradateurs conventionnels, l’éclairage LED et les capteurs. »

Faire de chaque prise et interrupteur d’éclairage une partie de l’Internet des objets est certainement une rupture technologique. Amber Solutions a levé 6,7 millions de dollars en 2018 et a dépassé la plus grande partie du cycle de la série B, qui comprendra le financement de la conception des puces, a déclaré Casey.

« L’opportunité de développement rapide pour nous est l’intégration de l’intelligence dans l’infrastructure et l’expansion des capteurs », a-t-il déclaré.