Tendances de l’évolution de la technologie SSD et de ce marché en 2012
" Grâce aux avancées de la technologie SSD, il peut être plus rentable, selon les applications, de préférer le SDD aux solutions à base de disques durs traditionnels, surtout que les performances sont nettement supérieures ", explique Gary Watson, directeur technique de Nexsan. " Souvent, les entreprises font du short-stroking : elles découpent leurs disques durs traditionnels pour améliorer les performances d’environnements virtuels ou de bases de données. La perte de capacité annule au final la différence de prix entre un disque traditionnel et un SSD. Il vaut donc souvent mieux, dans ce cas, opter pour le SSD. Non seulement, les performances d’E/S par seconde sont plus avantageuses, mais la technologie SSD consomme aussi moins d’électricité. Et grâce au faible temps de latence, une machine physique peut héberger bien plus de machines virtuelles, ce qui réduit encore les frais de licences et de matériel. "
" Avec la baisse des prix, les entreprises s’intéressent de plus en plus aux disques SSD. Mais attention à bien comparer les offres de stockage SSD avant de faire son choix ", avertit Christine Taylor, analyste senior chez Taneja Group. " Un fournisseur à l’affût des innovations, qui teste systématiquement les nouveautés, saura proposer la technologie la mieux adaptée à l’application envisagée. Mieux vaut privilégier également les fournisseurs qui offrent des garanties et des services de support, autrement dit ceux qui ont confiance en leurs produits. " Le rapport coût/performances de la technologie SSD est donc de plus en plus avantageux. Mais ce n’est pas tout ! D’après les experts du stockage Nexsan, d’autres évolutions attendent les professionnels de l’informatique en 2012.
De meilleures performances d’E/S par seconde et moindre temps de latence
En 2012, les fournisseurs vont redoubler d’efforts pour réduire le temps de latence de bout en bout et booster les performances de la technologie SSD, disques et systèmes confondus. Du fait des limitations inhérentes aux interfaces de stockage, Fibre Channel ou SAS, difficile de concevoir des contrôleurs de stockage capables de supporter les performances des systèmes de stockage SSD de back-end, à plus d’un million d’E/S par seconde en théorie. Les fournisseurs vont donc rivaliser d’imagination pour développer des alternatives d’optimisation des performances transactionnelles. Pour que les clients bénéficient de meilleures performances SSD, qui permettraient d’exécuter davantage de machines virtuelles, par exemple, les pistes et technologies sont nombreuses : contrôleurs Infiniband ou PCI-Express, déduplication par blocs, auto-hiérarchisation du stockage, mise en cache, etc.
Sensibilisation au choix des disques SSD en fonction de l’application visée
Après le temps de la découverte vient celui où les clients vont rechercher la solution SSD la mieux adaptée à l’utilisation qu’ils comptent en faire. Pour trouver le juste niveau de performances (jusqu’à 10 fois supérieures selon les applications) et de fiabilité au meilleur coût, les entreprises vont probablement combiner systèmes SSD standard et hautes performances. Il est en effet plus judicieux de composer avec différents niveaux DRAM, flash SLC et flash eMLC que d’investir dans différents types de disques durs.
Une sélection plus minutieuse des technologies par les fournisseurs
La technologie SSD ne cessant d’évoluer, les fournisseurs vont devoir étudier de très près les différents produits SSD pour intégrer la meilleure technologie à leurs solutions. Pour se démarquer, ils vont devoir innover et proposer des offres SSD toujours plus fiables, performantes et économiques.
Mieux informées sur la technologie SSD, les entreprises seront plus à même de comparer les disques et les systèmes proposés. Elles risquent donc d’évaluer les fournisseurs sur leur capacité à analyser et tester les nouvelles solutions SSD pour concevoir des systèmes toujours plus performants. On constate, par exemple, une forte dégradation des performances de certains systèmes SSD à mesure que l’on s’approche du seuil de capacité. Il va donc falloir repenser ces systèmes de stockage pour tirer pleinement parti de la technologie SSD, tant en termes de gains de performances que d’économies financières.
Introduction des SSD à puce MLC dans le datacenter
Il est fort probable que les disques MLC (Multi-Level Cell) grand public se frayent un chemin dans les datacenters en 2012. C’est une mauvaise nouvelle pour la fiabilité sachant que la durée de vie d’un SSD MLC en datacenter dépasse rarement un an. Imaginez les conséquences catastrophiques de la panne de systèmes à puces MLC hébergeant des données critiques. Les seules alternatives recommandées en datacenter sont les disques SLC ou eMLC. " Nous allons, bien entendu, profiter des progrès de la technologie pour développer de nouveaux de systèmes de stockage, à l’image du système NAS sur SSD, Nexsan E5000 ", conclut Victoria Grey, vice-présidente senior, responsable du marketing chez Nexsan. " En plus des produits performants qu’ils attendent de nous, nos partenaires et leurs clients savent qu’ils pourront toujours compter sur les hauts niveaux de qualité technique, de fiabilité et de service qui font notre réputation. "
A propos de Nexsan
Nexsan est fournisseur indépendant de systèmes de stockage conçus et commercialisés pour le marché intermédiaire. Ses baies de disques sont les plus compactes du marché ; elles offrent la meilleure fiabilité et la meilleure efficacité énergétique. Les produits Nexsan apportent aux utilisateurs de volumes croissants de données non structurées l’évolutivité, l’intégrité et la sécurité attendues. Ils conviennent parfaitement au stockage virtualisé, à la protection des données, à l’archivage en ligne, aux applications de stockage de masse et de stockage cloud. Basé à Thousand Oaks en Californie, Nexsan commercialise ses baies de stockage au travers d’un écosystème composé d’une sélection de partenaires globaux, de fournisseurs de solutions, d’OEM et d’intégrateurs systèmes.