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Sitelesc : bilan très positif pour le marché mondial des semiconducteurs en 2010

Sitelesc : bilan très positif pour le marché mondial des semiconducteurs en 2010

Par eeNews Europe



L’année 2010 s’est terminée sur un bilan très positif concernant le marché mondial des semiconducteurs avec une croissance de 30% par rapport à 2009. Certes, les nouveaux produits grand public comme les tablettes numériques, la télé 3D, les Smartphone et autres produits à venir sont générateurs de volumes qui peuvent apporter à l’Europe des opportunités de design et de production de semiconducteurs spécifiques, mais pratiquement aucune activité de production en local.
Un fait nouveau au plan Européen est la prise de conscience de l’importance de l’électronique pour en faire enfin une " clé technologique d’avenir ". Le haut débit est ainsi considéré comme un facteur déterminant de croissance et d’évolution de la société, puisque cela concerne toutes les activités humaines,  que ce soit l’efficacité énergétique, la santé, la télémédecine, les transports et bien évidemment l’information. Il y a là des gisements de conception et de production d’équipements industriels et de terminaux qu’il ne faut pas manquer.

Le marché des semiconducteurs
Le marché mondial des semiconducteurs est passé de 226 à 298 B$ entre 2009 et 2010, cette augmentation s’explique par l’augmentation de la demande d’une part, mais aussi par celle des prix. Si toutes les familles de produits ont enregistré des niveaux de croissance importants, les DRAM ont une fois encore été en tête avec +75% tandis que les  capteurs/actuateurs et les discrets progressaient respectivement de 43,8 et 39,4%.
L’investissement en équipements de production a repris des couleurs pour atteindre 39,5B$, soit 2,5 fois plus qu’en 2009. Il semblerait toutefois que ce chiffre aurait pût être encore plus élevé si les fournisseurs d’équipements avaient été en mesure de satisfaire totalement la demande. Dans ce contexte, l’Asie Pacifique s’est taillée une fois encore la part du lion avec 58% des investissements, l’Europe restant loin derrière avec un petit 6%.
Enfin, dans le classement mondial des fabricants, si Intel est toujours en tête, l’écart avec ses concurrents directs a tendance à se réduire et notre champion ST Microelectronics reste dans le groupe des 10 en 7ème position. Il faut noter que de nouveaux arrivants comme Broadcom par exemple, grimpent dans la hiérarchie et se rapprochent du top 10.
Le marché français des semiconducteurs est passé de 1408M€ en 2009 à 1720M€ en 2010, soit une progression d’environ 20% qui est néanmoins inférieure à la croissance mondiale, mais qui s’explique par les familles de produits qui concernent le marché, avec en circuits intégrés une part importante de 47% pour les MOS Micro et de 22% pour les circuits analogiques. En semiconducteurs discrets, l’optoélectronique représente 50% et les capteurs/actuateurs 33%.
Pour comprendre l’importance de la production française au niveau mondial, il convient cependant de prendre en considération l’implantation des designs et fournitures de produits livrés et facturés en dehors de France, cette influence au niveau mondial s’élève alors à 4603M$.
Concernant les ventes par segments de marchés, la distribution avec 450M€ représente 26% des ventes et est en progression de 4%. Cette importante part de marché peut s’expliquer par la volonté de la distribution de non seulement servir comme il se doit les PME PMI mais aussi de passer des partenariats de distribution globale avec de plus grosses entreprises en leur assurant un service au niveau de leurs stocks et de la disponibilité des produits. Les marchés Industrie & Défense ainsi que l’automobile ont également progressé, tandis que celui des télécoms se réduisait drastiquement en passant de 108M€ en 2009 à 59M€ en 2010, délocalisation oblige.

Les états généraux de l’industrie
Les états généraux de l’industrie ont été l’occasion de mettre à plat les problèmes et enjeux de notre économie. Ils ont aussi démontré que l’industrie française a la capacité et la volonté de se redresser et de conquérir de nouveaux marchés tant en France qu’à l’international, à condition d’avoir une véritable ambition collective, partagée et offensive.
Le groupe Filière STIC a réuni l’ensemble de la chaîne de valeur, entreprises industrielles et de services, territoires, syndicats de salariés, investisseurs, pôles de compétitivité, écoles et universités… dans un processus ouvert et consensuel.
Le résultat de ce travail à donné lieu à un rapport final mettant en évidence la nécessité d’ériger la filière STIC française en priorité de la politique industrielle en vue d’en faire un moteur de croissance durable et d’emplois.

www.sitelesc.fr

 

 

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