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Renault véhicule autonome : conduite assistée et navettes sans pilote, la mobilité sur mesure dès 2030

Renault véhicule autonome : conduite assistée et navettes sans pilote, la mobilité sur mesure dès 2030

Actualités économiques |
Par Daniel Cardon



En matière de véhicules autonomes, Renault choisit une voie ciblée : des voitures individuelles équipées des meilleures technologies d’aide à la conduite d’un côté, et des navettes autonomes de l’autre. Cette stratégie  ouvre de nouvelles perspectives pour les transports publics et repense l’expérience de conduite. A  l’horizon 2030 une plateforme de miniBus électriques robotisés sera capable d’intégrer les solutions d’automatisation de partenaires spécialisés comme WeRide.

Conduite assistée : une approche pragmatique vers l’autonomie

Il existe six niveaux de conduite automatisée et autonome, du niveau 0 (aucune assistance) au niveau 5 (autonomie complète sans conducteur). Pour les véhicules individuels, dans les conditions actuelles du marché, le groupe se concentre sur les systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) de niveau L2 et L2+. Le niveau 3 d’autonomie, où le conducteur pourrait temporairement lâcher les mains du volant et vaquer à d’autres tâches, n’est pas au cœur des priorités à court terme de la société. Le coût prohibitif des technologies nécessaires versus leur temps réel d’usage pour un véhicule particulier rendant ce niveau inaccessible pour le plus grand nombre.

Renault privilégie une approche progressive, en améliorant continuellement les systèmes d’aide à la conduite existants. Les véhicules proposent d’ores et déjà des aides à la conduite au meilleur niveau du marché. Leur architecture électrique et électronique restera évolutive dans les années à venir, en permettant de proposer des niveaux d’autonomie plus élevés si les attentes des clients et les technologies venaient à rendre cette rupture rationnellement possible.

Conduite autonome : le miniBus électrique au cœur du transport public

Patrick Vergelas, Responsable des projets de mobilité autonome, Renault Group :  » Nous sommes, convaincus de l’intérêt des véhicules autonomes pour le transport public. Rien qu’en Europe, plus de 400 grandes villes deviennent progressivement des zones à faibles émissions, tout en cherchant à maintenir une mobilité fluide pour la population. Les miniBus électriques autonomes seront un complément et, à terme, une alternative efficiente aux systèmes existante (train, tramway, bus), offrant une efficacité optimisée en coûts et en émissions de CO₂ par passager-kilomètre. Ils peuvent fonctionner 24h/24 et 7j/7 en toute sécurité, grâce à une architecture hautement redondée et du fait que les minibus autonomes ont un itinéraire bien défini et entièrement cartographié. Ils se déplacent à une vitesse plus faible, entre 30 et 70 km/h et peuvent être supervisés à distance. »

Navettes autonomes : des expérimentations sur route ouverte et des partenariats solides

Depuis 2017, des expérimentations ont été menées à Rouen et Paris-Saclay. pour définir les meilleures solutions répondant aux besoins des collectivités territoriales. En 2018, l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a investi dans la startup WeRide, aujourd’hui mondialement reconnue pour son expertise en systèmes autonomes de niveau 4, capable de gérer seule la conduite avec ou sans supervision à distance. En 2024, lors du tournoi de tennis de Roland-Garros, une expérimentation sur routes ouvertes a permis de transporter 700 personnes en plein cœur du trafic, couvrant ainsi 1 000 kilomètres. En 2025, du 10 au 14 mars, deux miniBus électriques autonomes ont transporté le public au cœur des ramblas à Barcelone et actuellement,, une expérimentation a lieu à Valence, en France en Rhône-Alpes, afin de préparer le lancement d’un service commercial dès juillet 2025 entre la gare Valence TGV et le parc d’activités de Rovaltain.

WeRide c’est à ce jour, plus de 1 200 véhicules autonomes (dont 300 miniBus) qui ont parcouru plus de 40 millions de km en Asie, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Nous initions ensemble régulièrement de nouvelles expérimentations et pilotes de services pour démontrer à la fois la maturité des technologies proposées et le rôle que peuvent jouer les véhicules de transports publics autonomes à l’heure où les autorités doivent faire des choix structurants pour l’avenir de la mobilité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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