L’IA pour sauver des vies dans l’automobile
Alors qu’ARM s’apprête à mettre à jour son offre automobile, Nick Flaherty s’est entretenu avec Dennis Laudick, vice-président du marketing automobile chez ARM. Selon lui, l’autonomie et les systèmes d’aide à la conduite (ADAS) sont les principaux moteurs d’ARM dans le secteur automobile, et l’IA en est un élément clé.
Dennis Laudick : « Lorsque je parle d’IA, la première chose à laquelle je pense est de sauver des vies, c’est donc aussi excitant que réconfortant. Nous arrivons au point où l’IA, motivée par la sécurité est rendue obligatoire dans les voitures . Elle permet déjà de sauver des vies. Avec l’IA, nous pouvons viser l’objectif réaliste de zéro décès, avec une quantité de calcul nécessaire astronomique, tout en étant peu gourmande en énergie. »
« J’ai commencé par les voitures traditionnelles, puis électriques, avec l’électroniques et maintenant les logiciels, et je me demande s’il y a un moment où l’automobile deviendra le plus grand consommateur d’électronique et de technologie. La trajectoire actuelle montre l’un des marchés à la plus forte croissance et je n’en vois vraiment pas les limites ». cependant, plus de performance signifie plus de capteurs, et par voie de conséquence plus de calculs, toujours dans le but de sauver des vies ».
Dennis Laudick continu : Il y a une confluence de toutes sortes de technologies, des microcontrôleurs Cortex-M aux cœurs de processeurs d’application de classe A, en passant par les cœurs de classe Neoverse E, N et V à haute performance pour les centres de données. « Ce que je constate actuellement, c’est que du point de vue de l’automobile, nous consommons beaucoup. Nous voyons le besoin d’agilité de l’IoT et du mobile pour répondre aux demandes de logiciels. J’essaie donc de tirer parti de ce que nous avons appris sur d’autres marchés de l’automobile ».
La connectivité fait partie de l’histoire, surtout si l’on tient compte du fait qu’ARM a toujours été le moteur du marché des processeurs d’application pour smartphones et de l’importance de la faible consommation d’énergie. « Nous avons une bonne présence en matière de connectivité. Une fois que la voiture est connectée, il y a des mises à jour par voie hertzienne qui sont en train de devenir obligatoires et cela devient alors une évolution technologique vivante.
L’IA en est un élément clé, mais du point de vue de l’unité centrale. « Les processeurs sont à la base de tous les calculs. Les dispositifs ont toujours été accrochés aux CPUS. Chez ARM, nous nous préoccupons de l’IA et de nos CPUS depuis peut-être 15 ans. Avec l’architecture v9, il y a les extensions vectorielles SVE pour aider avec l’IA et les micro-changements permanents ».
Mais la configuration, la gestion et les retour de l’IA reviennent tous à l’unité centrale, et chaque fois que vous ajoutez des éléments d’accélération, vous devez le faire de manière équilibrée »,
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