Le gouvernement italien souhaiterait remplacer le CEO de STMicro
Le gouvernement italien, actionnaire conjoint avec le gouvernement français de STMicroelectronics, fait pression pour que le CEO du géant européen des puces, Jean-Marc Chery, quitte ses fonctions, selon Les Échos.
Le rapport fait référence à des sources au sein du ministère italien de l’économie qui se disent prêtes à « remercier Jean-Marc Chery ».
Le gouvernement italien s’inquiéterait des mauvais résultats financiers et du déplacement de la base du pouvoir au sein de l’entreprise vers la France, selon un rapport. Le comité exécutif qui dirige ST est passé de cinq Italiens sur huit à trois Italiens sur neuf, ajoute le rapport.
ST a annoncé de mauvais résultats pour 2024 et des signes indiquent que la situation ne s’améliorera pas avant le deuxième semestre 25, voire 2026, en fonction de l’évolution de l’économie mondiale et de la situation géopolitique.
ST forecasts a big first quarter revenue drop
Le ministère italien s’inquiéterait également du fait que la charge d’un plan de suppression d’environ 3 000 emplois, soit 6 % de la main-d’œuvre, pourrait peser de manière disproportionnée sur les employés italiens.
Le ministère italien pourrait également commencer à faire pression pour s’assurer que le prochain PDG de ST soit un Italien. Les prédécesseurs de Chery, Pasquale Pistorio et Carlo Bozotti, étaient tous deux italiens.
Les gouvernements français et italien sont associés à parts égales dans une société holding qui contrôle environ un tiers des actions, dont environ deux tiers sont négociées sur les bourses de New York, Paris et Milan.
Liens et articles connexes :
Articles de presse :
La ST met en place un programme de restructuration et commence mal l’année 2025
ST déclare que l’utilisation de contrats fixes a entraîné l’effondrement des ventes de MCU
Si vous avez apprécié cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à :
