
Des batteries Li-ion imprimées prennent des formes complexes
Publié dans « ACS Nano Letters » dans un document intitulé « Version imprimable Solid-State Lithium-Ion : une nouvelle voie vers des sources d’alimentation pour l’électronique flexible », les batteries de Priss se composent d’une couche d’un électrolyte composite à l’état solide (SCE) et d’électrodes en matrice intégrée qui peuvent être imprimées sur à peu près tout objet, quelle qu’en soit la forme.
Les chercheurs ont été en mesure de régler les propriétés rhéologiques (viscosité, rigidité ou élasticité) de la pâte et de l’électrode SCE pour leur donner des caractéristiques des fluides thixotropes appropriées pour des motifs de dépôt complexes sur des objets non-plats. Ils ont également eu à concevoir un point d’ébullition électrolyte élevé pour rendre les piles Priss compatibles avec le durcissement thermique.
Les matériaux utilisés ont permis aux chercheurs de contourner les questions de solvant de séchage et du processus d’injection du liquide électrolyte, tout en éliminant les membranes microporeuses classiques de séparation. Cela rend les batteries imprimables façonnables, ouvrant de nouvelles possibilités de conception pour une meilleure intégration.
Le professeur Sang-Young Lee qui dirige la recherche au UNIST, assure que les batteries de Priss faciliteront la conception des matériels portables, en simplifiant l’espace réservé à la batterie avec une forme et des dimensions fixes.
De plus, après la caractérisation du comportement électrochimique des batteries Priss, les chercheurs ont constaté que ces batteries présentent une capacité de rétention de 90% au bout de 30 cycles, sans perte significative de la capacité de charge et de décharge, une rétention des capacités qui dépasse celle des batteries Li-ion classiques.
