
Coopération spatiale entre la France et les Etats-Unis
Cette rencontre a été l’occasion de rappeler les grands domaines d’activité du CNES: Ariane, la science, l’observation, les télécommunications, la défense, et de souligner le rôle fondamental que joue la France, à l’Agence spatiale européenne (ESA) et à la Commission européenne, illustré par la forte implication du CNES dans les programmes Galileo et Copernicus.
Le Président du CNES a ensuite évoqué les trois temps forts de 2017. Tout d’abord, la proposition de lancer un Observatoire Spatial du Climat, auquel nombre d’agences spatiales du monde entier, ont adhéré à l’occasion du One Planet Summit qui s’est déroulé à Paris le 12 décembre 2017. Ensuite, la mission de 196 jours à bord de la station spatiale internationale de Thomas Pesquet, qui a été l’occasion de deux sorties extravéhiculaires, la mise en œuvre d’une centaine d’expériences scientifiques, et enfin, la mission de science fondamentale Microscope, dont le lancement a eu lieu en avril 2016, qui a permis la confirmation en décembre de cette année, de la théorie d’Einstein avec une précision jusqu’alors inégalée.
Jean-Yves Le Gall a également passé en revue les projets franco-américains les plus emblématiques, en cours et à venir, soulignant la relation privilégiée qui lie la France aux États-Unis et la volonté de poursuivre une coopération d’exception, autour de missions à succès comme l’océanographie dont les 25 ans ont été célébrés cette année ou encore l’exploration de Mars. Il a en particulier cité les missions SWOT (Surface Water and Ocean Topography), InSight dont le lancement est prévu le 5 mai 2018 et à laquelle le CNES contribue avec son sismomètre SEIS et Mars 2020 qui emportera l’instrument français SuperCam. Il a aussi rappelé son attachement à la continuité du programme Cospas-Sarsat, le système de recherche et de sauvetage par satellites, ainsi qu’au système Argos de localisation et de collecte de données, qui permet d’assurer un suivi de l’environnement et des espèces animales.
