Renault et Geely mettent leur coentreprise de moteurs en GB
Renault et le constructeur automobile chinois Geely ont signé un accord de coentreprise pour combiner leurs activités dans le domaine des groupes motopropulseurs pour les moteurs traditionnels, les hybrides et les hybrides rechargeables.
La nouvelle société comprendra 17 usines de fabrication de moteurs et 5 centres de recherche et développement sur trois continents, avec 19 000 employés qui fourniront de nombreux marques. Renault fournit également Nissan et Mitsubishi, tandis que Geely Automobile Holdings comprend Volvo, Proton et Lotus, ainsi que le fabricant de véhicules électriques Polestar. Geely a également créé une entreprise commune pour construire des voitures avec Foxconn, le fournisseur bien connu d’Apple.
Chaque entité détiendra exactement 50 % de la nouvelle société, qui a pour objectif de devenir un leader mondial des solutions hybrides de nouvelle génération et des groupes motopropulseurs à haut rendement afin de répondre à la demande mondiale dans les années à venir.
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Une équipe de direction sera basée au siège de la nouvelle société, qui devrait être établie au Royaume-Uni, afin de consolider les opérations, de tirer parti des synergies et de définir les plans futurs. Les centres opérationnels sont basés à Madrid pour le groupe Renault et à Hangzhou Bay en Chine pour Geely. Ils disposeront des droits de propriété intellectuelle leur permettant d’être totalement autonomes dans le développement des futures technologies de groupes motopropulseurs capables de répondre à toutes les attentes du marché.
La future stratégie inclura l’hydrogène et les carburants synthétiques, mais elle reconnaît également qu’alors que de nombreux pays occidentaux prévoient d’interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion à partir de 2030, le reste du monde se tournera vers les hybrides. L’entreprise commune sera en mesure de fournir 80 % du marché mondial des moteurs à combustion interne et des moteurs hybrides.
En outre, Renault achètera à l’entreprise commune des groupes motopropulseurs pour ses véhicules utilitaires légers et développera des batteries hybrides.
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Créer un leader mondial
L’entreprise commune a pour objectif de produire jusqu’à cinq millions de moteurs et de transmissions à combustion interne, hybrides et hybrides rechargeables par an. Elle fournira une gamme complète de groupes motopropulseurs à de multiples marques dans le monde entier.
« Face aux défis actuels de l’automobile, personne ne peut prétendre détenir à lui seul toutes les solutions », a déclaré Luca de Meo, PDG du Groupe Renault. « Pour mettre au point des innovations révolutionnaires, il faut combiner l’expertise et les actifs. Dans la course mondiale à la décarbonisation des transports routiers, il n’y a pas de temps à perdre, et les choses ne se passeront pas comme dans le passé. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’unir nos forces à celles d’une grande entreprise comme Geely pour créer un nouvel acteur, à la hauteur du défi, capable de changer la donne et d’ouvrir la voie aux technologies à moteur à combustion interne à très faibles émissions. »
L’accord fait suite à une lettre d’intention signée entre la compagnie pétrolière d’Arabie saoudite Aramco, Geely et le groupe Renault. Aramco étudie la possibilité d’un investissement stratégique dans la nouvelle société spécialisée dans la technologie des groupes motopropulseurs, et les deux entreprises affirment qu’elles disposent d’un modèle d’entreprise attrayant pour accueillir de nouveaux partenaires.
L’investissement d’Aramco soutiendra la croissance de l’entreprise et contribuera à la recherche et au développement de solutions de carburants synthétiques et de technologies de l’hydrogène de nouvelle génération. Les carburants synthétiques, y compris les carburants électroniques, et l’hydrogène font partie de la solution pour la décarbonisation de l’industrie automobile, y compris pour les véhicules à moteur à combustion interne en circulation aujourd’hui.
La finalisation de la transaction est prévue pour la fin de l’année et est soumise à l’approbation des autorités compétentes en matière d’antitrust et d’investissements directs étrangers.
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